Je viens du milieu agricole. J’ai grandi dans une ferme laitière dans le Centre-du-Québec. Ma vie professionnelle a commencé avec une formation en soins infirmiers au CÉGEP. Puis, j’ai travaillé quelques années en CHSLD, pendant que je faisais un baccalauréat en Biologie médicale à l’Université de Trois-Rivières. C’est alors que j’ai décidé de poursuivre une carrière dans la recherche. J’ai fait un doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et, par la suite, des stages postdoctoraux dans différentes universités ou centres de recherche (Université de Montréal, Université de Toronto, Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont). En effet, pendant plusieurs années, j’ai travaillé sur des projets portant sur différentes pathologies animales et humaines avec, notamment, une approche conciliant les recherches fondamentales et cliniques.

La pandémie de Covid-19 m’a amené à me questionner sur la suite de ma carrière. Cette énorme crise de santé publique a renforcé mon désir de participer à l’avancement de la recherche médicale et son application sur le terrain. C’est à ce moment que j’ai découvert l’ampleur et la complexité des enjeux de l’innovation, ainsi que l’importance qu’ils revêtent aujourd’hui au Québec. C’était exactement le changement professionnel que je cherchais, une opportunité de mettre à profit ma formation et mon expérience, en contribuant d’une manière différente à la communauté scientifique. En 2022, j’ai joint le Bureau Recherche – Développement – Valorisation de l’Université de Montréal à titre de Courtier en innovation (Sciences de la vie) pour travailler, plus spécifiquement, auprès de l’équipe de valorisation du Centre de recherche du CHUM. C’est un travail passionnant, et je suis heureux de contribuer à ce que les innovations scientifiques québécoises puissent profiter à l’ensemble de la société.